Le cabinet du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) a publié, ce vendredi 22 septembre 2023, un communiqué pour éclairer la lanterne de l’opinion publique sur des supposées « publications EXETAT bis », ou « récours exétat » comme certains bonimenteurs le dénomment déjà.
Il n’y a pas eu traitement des recours peut- on lire dans ce communiqué. Ce faux bruit est à mettre dans le compte de l’erreur commise par beaucoup de chefs d’école.
Ces erreurs sont donc révélées à travers la publication du Palmarès qui reprend cette fois-là tous les lauréats de l’édition 2023 de l’Examen d’Etat.
« La réussite et les échecs demeurent tels que publiés sauf mauvaise consultation d’autres fois, mais clarifiés par le palmarès » renseigne ce communiqué de la cellule de communication du ministre Tony Mwaba.
En effet, ce déferlement des bruits fait suite à la publication, ce 21 septembre dudit Palmarès.
Cet événement qui est une première en République démocratique du Congo coïncide avec la publication des résultats du cycle court et ceux des écoles hors-frontières.
Certains élèves prétendument candidats malheureux de cette édition, ont agité la toile en laissant entendre qu’ils auraient obtenu gain de cause après leurs recours, ce qui est faux
« Il faut noter que la publication de l’Edition 2023 se faisait avec les fenêtres de 2022 ouvertes chez les compagnies de téléphonie cellulaire chargées de rendre publics les résultats en premier temps avant le Palmarès. C’est de cette manière qu’il y avait des réclamations et de confusion. Certains tombaient sur les mauvais résultats de 2022. La fenêtre de 2022 a été fermée par la suite. Mais, les gens avaient tantôt les bons ou les mauvais résultats. Le Palmarès clarifie et confirme les résultats de l’Examen d’Etat », éclaire-t-on dans ce document.
Il n’y a donc pas eu traitement des recours comme les pêcheurs en eaux troubles le font passer.
A signaler, les affirmations de résultat d’un quelconque recours rentre en ligne droite « du partage d’une manière virale dans les réseaux sociaux et dans les médias de la lettre de la sœur préfet du lycée Boyokani, révérende thèrese malema Nsawana.
En son temps, rappelons-le, l’inspecteur général Jacques Odia Musungayi avait mis en garde cette religieuse après une confrontation à l’imprimerie de l’Inspection générale de l’EPST ou cette dernière, en présence de l’abbé coordinateur des écoles catholiques, avait été incapable de soutenir ces allégations fallacieuses.
L’EXETAT est un examen important qui consacre le passage aux études universitaires. Ce n’est pas aujourd’hui que cette institution perdra ses lettres de noblesse.
Alain H. Kinanga