EXETAT 2024 : la participation des filles augmente de près de 3% durant les 4 dernières années

Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et Technique (EPST) de la République démocratique du Congo a récemment publié des statistiques sur la participation des filles à l’examen d’État de l’année 2024. Selon les données révélées lors de l’émission briefing retransmise par la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) le mercredi 3 avril, plus de 41,99% des candidats qui prendront part à l’Examen d’État cette année, sont des filles.

Ce chiffre ramène à 2,99%, l’augmentation du nombre des filles participant à l’EXETAT au cours de 4 dernières années.

La ministre de l’environnement Eve Bazaïba qui intervenait sur cette émission de la chaine nationale, à l’occasion de la clôtures mois de mars, a rappelé que le sous secteur de l’enseignement avait enregistré une augmentation remarquable de 86 102 des filles participant à l’examen d’État au cours de quatre dernières années, ce qui représente une augmentation de 2,99%.

« Ces chiffres témoignent des efforts déployés par le gouvernement pour promouvoir l’éducation des filles et leur permettre d’accéder à des opportunités égales dans le système éducatif congolais”, a -t-elle fait savoir.

Il faut rappeler qu’en RDC les filles ont souvent été confrontées aux obstacles tels que la discrimination de genre, les mariages précoces et les responsabilités domestiques, qui limitaient leur accès à l’éducation et compromettaient leur avenir.

Grâce aux initiatives gouvernementales et aux programmes de sensibilisation dont le programme de la gratuité de l’enseignement primaire, de plus en plus de filles ont la possibilité de poursuivre leurs études et de participer aux examens de fin d’année.

Le gouvernement congolais, en partenariat avec des organisations nationales et internationales, continue de mettre en œuvre des politiques et des programmes visant à favoriser l’éducation des filles.

Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour éliminer définitivement les obstacles persistants tels que la pauvreté, les stéréotypes de genre et les normes sociales restrictives.

Il est essentiel de garantir un environnement propice à l’apprentissage, de renforcer les infrastructures scolaires, de former des enseignants qualifiés et d’encourager la participation active des parents et des communautés à la promotion de l’éducation des filles.

Célestin Zeula

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