RDC : 260 écoles secondaires seront construites dans cinq provinces pour augmenter le nombre des filles dans les options des sciences et techniques

Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et techniques (EPST), en République démocratique du Congo fait la promotion des filières des sciences et techniques en faveur de la fille son cheval de bataille depuis plusieurs années dans le but de voir cette dernière d’assurer son autonomie dans la société.

C’est dans cette optique qu’il est entrain de mettre en œuvre, le «Projet d’apprentissage et autonomisation des filles », pour cinq ans , dans les cinq provinces ciblées en République démocratique du Congo. Il s’agit du Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Ituri et Sud-Kivu.

La coordonatrice déléguée de ce projet pour l’EPST, Raïssa Malu a présenté ce projet au public venu assister à la journée des sciences et technologies, lundi 08 avril 2024, à Silikin Village à Kinshasa, dont l’objectif est d’améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage au niveau de l’EPST.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, 260 écoles secondaires seront construites dans ces cinq provinces retenues afin de rendre ces écoles sûres et inclusives pour les filles, afin d’augmenter le nombre des filles inscrites à l’EPST, plus particulièrement dans les domaines techniques et scientifiques.

D’après elle, il s’est observé que moins de 42% des filles sont inscrites dans les sections scientifique, c’est pourquoi le ministère de l’EPST a pris la résolution de mener un combat contre ces disparités afin d’augmenter de plus en plus le nombre des élèves filles dans les disciplines scientifiques et techniques.

«Au niveau des écoles secondaires, les filles représentent néanmoins 42% des élèves qui sont inscrits dans les sections scientifiques, ce que l’on veut au niveau de l’EPST c’est d’augmenter ce nombre et d’atténuer ces différentes disparités qu’il y a sur les provinces de la RDC. Ce projet va rénover les programmes des sciences et mathématiques secondaires de manière justement à faire participer plus des filles à l’école.», explique-t-elle.

Et de poursuivre

«L’EPST prend très au sérieux au sérieux cette problématique de l’éducation des filles, notamment dans les disciplines techniques et scientifique. Ce que veut l’EPST, c’est redresser cette challenge pour augmenter cette proportion. On a donc un énorme travail à faire et ce travail n’est pas à faire au niveau de l’ESU, au niveau de la recherche scientifique, c’est trop tard. Ce travail est à faire au niveau maternelle, primaire et secondaire.»

A cette occasion, la coordonatrice déléguée du «Projet d’apprentissage et autonomisation des filles » a lancé un appel à la mobilisation de tous les acteurs clés de l’éducation pour leur appropriation à cette initiative qui vient d’apporter des solutions au problème de faible effectif des filles dans les domaines techniques.

«La mobilisation des fait, des communautés, je voudrais demander aux familles, aux parents, à la communauté de faire confiance au ministère de l’EPST, de nous accompagner. Il est plus important qu’on puisse assurer l’éducation de la jeune fille pour régler tous ces problèmes des grossesses, des mariages précoces, de l’insécurité dans nos communautés. Il faut que les filles aillent à l’école pour qu’on puisse avoir un pays prospère et qu’on accélère au développement de notre pays.», a lancé Raïssa Malu

Ivan Honoré Mudiangombé et Paola Mawete

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