Dissertation : Les finalistes de l’institut de la Gombe affûtent déjà les armes

A  septante-deux heures des épreuves certificatives, dont la dissertation qui aura lieu le 06 mai prochain sur toute l’étendue de la RDC, les finalistes des humanités sont de plain-pied dans les préparatifs.

À l’institut de la Gombe à Kinshasa, les élèves qui, pour la plupart, ont un air confiant et serein poursuivent avec les préparatifs sous l’encadrement de leurs enseignants.

Parce qu’il s’agit de la dissertation, ces élèves sont soumis aux épreuves des années précédentes, mais également à la dictée.

Tout se passe dans une ambiance bon enfant, une atmosphère beaucoup plus décontractée que ça l’est aux heures des cours ordinaires.

Les enseignants, très ouverts, demandent à leurs élèves de poser toutes les questions possibles pour bien s’armer avant les épreuves proprement dites.

Miriame Kazadi, élève en 4ᵉ littéraire, rassure s’être munie de toutes les cartouches qu’il faut pour affronter les épreuves certificatives dans toute la tranquillité.

 » Les préparatifs vont bon train, nous nous sommes préparés depuis le début de l’année, moi et mes collègues pour ces épreuves certificatives. C’est en principe une révision, ce que nous sommes en train de faire maintenant. Tout a déjà été enseigné durant toute l’année, mais comme la révision est la mère des sciences, nous avons été soumis à cet exercice par nos enseignants pour que certaines matières enseignées au début de l’année soient révisées pour qu’elles ne nous échappent pas », a-t-elle indiqué.

Pour David Kimbwala, élève de la 4ᵉ Pédagogie, « Nous sommes prêts à affronter ces épreuves, même si ça stresse un peu. Seulement, nos enseignants nous ont demandé de garder notre sérénité pour que tout se passe bien lundi prochain.
Tout se passe bien, la révision se fait avec beaucoup d’explications.
Je suis convaincu de donner le meilleur de moi et réussir. Je choisirai le sujet qui me sera le plus compréhensible pour ne pas tâtonner. C’est l’un des conseils de notre professeur ».

Il faut le rappeler que, personnel enseignant de la République démocratique du Congo a été sensibilisé, lundi 1er mai dernier par l’Inspection générale de l’enseignement primaire et secondaire à la préparation des épreuves de dissertation des élèves finalistes du secondaire prévue le 6 mai prochain.

A l’occasion, l’inspecteur général Jacques Odia avait insisté sur le besoin de jauger correctement le niveau des élèves congolais, en insistant sur la méritocratie.

« Les évaluations certificatives nous permettent d’évaluer le niveau de notre enseignement et des candidats, c’est-à-dire, dire si ces candidats méritent de passer de classe ou pas », avait-il déclaré, avant de renchérir : « pas de tricherie, pas de collaboration aux centres de passation des épreuves, de sorte que ceux qui réussissent le fassent correctement ».

Cette rencontre a été organisée dans l’optique de commémorer la Journée nationale de l’enseignement, célébrée le 30 avril de chaque année. Elle a été placée cette fois sous le thème, « la revalorisation de la fonction enseignante, gage d’une éducation de qualité en RDC ».

Les gestionnaires d’écoles, les inspecteurs, les associations des parents d’élèves ainsi que les syndicats des enseignants ont été associés à cette réunion de sensibilisation.

Michaella Kiasungwa

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